PUERTO QUIJARRO




PANTANAL
On a vu passer des toucans...


On a aussi vu passer de l'eau. Sur la moquette coule le fleuve...



À la frontière du Brésil... Pantanal bolivien.
Mardi aura été une journée mémorable. Nous avons voulu retraverser le parc Otuquis. Par nos propres moyens. Nous avions fait cet aller/retour jusqu'au Rio Paraguay, frontière entre Bolivie et Brésil, il y a 4 ans. En plein hiver austral.
Cette fois-ci, les pluies des jours passés et l'époque nous ont mis quelques minutes dans une fâcheuse position (on n'a pas de photo...) : la voiture en biais, calée, avec de l'eau jusqu'au milieu des portières gauches. Et l'eau qui rentre dans la voiture.
Évacuation !
Je retourne couper les veilleuses et tente à nouveau de remettre le moteur en marche.
Cela repart !
Je repasse vivement la marche arrière. Ça passe. je sors de l'eau.
Il me faut remonter un talus raide, à côté de la "mare" d'eau. Ça passe encore.
Je me lance dans les traces creusées dans la boue.
Ça frotte et... ça rebloque !
La voiture est "plantée" sur la bosse entre les traces de roues. Et les roues de l'Escape patinent sans pouvoir descendre mordre le sol.
On va se faire tracter par un pick-up quelques minutes plus tard. Juste 1 m et nous voilà dégagés.
Il nous reste une soixantaine de km jusqu'à Puerto Bush... On renonce. Assez de sueurs comme ça !

Ce mercredi matin, garage. Le moteur manque énormément de puissance. Il semble que la mauvaise qualité de l'essence soit en cause. On verra comment cela se passe au Brésil.
En attendant, vidange de l'huile de la boîte automatique qui donne des à-coups. Changement d'une pièce d'échappement  (avec moult soudures...) qui fuyait. L'âge, la corrosion, les frottements...
Le garage est local. Au grand air. Sur la terre (et huile) battue. L'allure d'une casse chez nous.
Et encore.
Mais quelle capacité, quelle gentillesse, côté humain.
La vie n'est pas facile pour tous...
Après ça, gros lavage de la terre rouge collante du Pantanal.
Parrallélisme avec volant redressé (travail qui n'a pas été fait à Santa Cruz après le changement des "bras de roues avant").
Plein à une station essence sans policier ni caméra ni militaires (qui surveillent la contrebande d'essence). Puis achat d'additifs pour compenser l'octane trop bas de l'essence et nettoyer les injecteurs. En attendant un combustible de qualité...
OUF !

Je vais devoir faire quelques km sans me risquer à doubler. Impossible de dépasser les 4000 tours/minutes et de retrouver, le temps d'un dépassement, les 200 CV du V6.

Vive la mécanique !
2, 3 & 4 juin