COYOACÁN


Le 23 novembre c'est... ma fête !
Pour la Saint Clément, la journée fut riche en émotions. Avec une nouvelle version du "jamais deux sans trois". Et je ne parle pas de nous...
Partis tôt pour quelques visites dans le quartier de Coyoacán, nous sommes arrêtés par un policier (du trafic, je pense : il y a de nombreuses "corporations" policières au Mexique) à un feu rouge. Le motif étant que nous n'avons pas de plaque d'immatriculation à l'avant.
Ce qui est vrai.
Je lui explique que je respecte les règles du code de la route mexicain mais que le véhicule, américain, respecte les règles de son état d'origine, le Michigan, et qu'il est parfaitement en règle. Il me laissera partir à la 3e répétition de mon explication alors qu'une de ses collègues est venue lui dire de laisser tomber et qu'il a épluché l'autorisation "papier" douanière de transit (ce qui était inutile vu que nous avons une vignette officielle sur le pare-brise). Sur plus de 2000 km dans le pays nous avons dû nous arrêter à près d'une dizaine de contrôles routiers (armée et police). Nous avions bien évidemment fait le nécessaire à la douane (ce qui n'est pas évident : on aurait pu passer sans rien faire !) pour être en règle. Conclusion : comment pouvait-il s'imaginer trouver une faille avec des étrangers ? On ne le saura jamais. Et depuis on s'amuse à noter tous les Mexicains (ils sont nombreux) sans plaque à l'avant... à l'arrière... ou les deux !
Bienvenue également dans les pays aux pneus lisses et autres infractions matérielles.
Le principal pour moi reste de changer de fil en douceur et avec précaution surtout. La conduite locale est très anarchique.
Sur ce, visite de la maison bleue de Frida KAHLO et de la maison où Léon TROTSKI a été assassiné. Il vivait là depuis 15 mois, après avoir subi de nombreux exils...

Nous avons repris la route pour le site archéologique de Teotihuacán. Route passant par le centre historique de Mexico... Et là, c'est la folie d'un embouteillage monstre qui va bien durer deux heures et se terminer (presque) par la traversée d'un marché dans une petite rue. Avec, vous l'imaginez, bien peu de place pour se frayer un passage.

Sortis de Mexico, après quelques détours involontaires et payants autoroutiers, nous voilà en vue de notre but du soir. Lorsque nous entendons comme un bruit de caillou sous la carrosserie.
Quelques dizaines de mètres plus loin je m'arrête rapidement : roue avant droite crevée. C'est la 1ère crevaison depuis le début du voyage. On est content de trouver tout le nécessaire dans le coffre, sous nos bagages. Le temps de mettre la roue provisoire (à moitié gonflée) prévue pour cette situation et de reprendre la route (nous étions tout près de la sortie d'autoroute), moins d'un km plus loin nous trouvons un réparateur. Il réclamera 2,30 €uros pour la réparation et la vérification de la pression des pneus (et roue de secours). On lui laisse presqu'autant en pourboire, soulagés de s'en tirer à si bon compte !

Une belle chambre d'hôtel, avec une grande pelouse devant, nous attend pour une bonne nuit... réparatrice !




Comme souvenir de notre quartier d'élection à Mexico, il y a cette photo.
Évidemment, elle ne sait pas laquelle choisir...
23 novembre